• Le début de l'histoire

    Hey !

     

    On attaque le premier extrait du roman (ou de la nouvelle, je ne sais pas encore) qui se situe au début de l'histoire !

    Bonne lecture !

     

    /!\ Evidemment, je précise que je suis seule autrice de ce que je poste, ainsi, j'aimerais bien que vous évitiez de copier mon travail, ce serait vraiment sympa T-T Merci beaucoup !

     

     

    Sinon, en novembre, il y aura le NaNowrimo, un challenge d'écriture qui s'étend sur tout le mois de novembre et durant lequel nous sommes censé.es écrire 50 000 mots. 50 000 !! Vous vous rendez compte ? Autant vous dire que je ne vais certainement pas y parvenir, je vais déjà essayer d'en écrire 10 000, ce sera bien pour commencer mdr. J'espère pouvoir tenir le rythme !

     

    -.-

     

    « M. et Mme. Winter s’étaient perdus par une nuit orageuse dans une forêt près d’Edimbourg. L’automne débutait, et avec lui les fruits du châtaignier commençaient à mûrir et tomber de ses branches. Il avait été ainsi décidé de se rendre en train à quelques heures au sud de chez eux pour en ramasser quelques-uns. Myra adorait les châtaignes, c’était elle qui avait insisté pour venir en récupérer, et, Bruce, ne pouvant certainement pas aller à l’encontre des souhaits de sa chérie, fut contraint de la suivre.

    — C’est peut-être de ma faute si on se retrouve à trois heures de chez nous, lui cria-t-elle alors que la foudre venait de frapper, mais c’est de ta faute si on se retrouve ici perdus en pleine nuit !

    Malgré la pluie et le tonnerre, elle entendit un craquement sous sa botte.

    — Et j’ai écrasé un escargot ! se lamenta-t-elle. Cette journée est définitivement fichue !

     

    Bruce en avait marre, vraiment marre. D’accord, il pouvait admettre que s’il ne s’était pas amusé à jouer à cache-cache au moment où le soleil commençait à se coucher, peut-être — il insiste sur le peut-être, peut-être, effectivement, qu’ils seraient au chaud en train de savourer les fruits de leur récolte. Mais, se cacher dans les bois, et apparaître derrière sa dulcinée en attendant qu’elle se retourne pour l’effrayer façon Slenderman, c’était une idée marrante, non ? Ça valait largement le coup de finir perdus dans la nuit, les téléphones complètement déchargés, sous la grêle et le torrent.

    Il sentit cependant que toute son argumentation ne l’excuserait en rien pour Myra, pire, il sentit que s’il lui révélait le fond de ses pensées, ce ne serait plus du fait de dormir dehors qu’il aurait à craindre, mais plutôt sa colère. Alors, il se contenta de la réconforter, elle qui était bouleversée d’avoir écrasé un escargot.

    — Mais non, ma canne en sucre, ce n’en était peut-être pas un… C’était peut-être la coquille d’une châtaigne !

     

    Épuisée et en pleurs à cause de tous ces événements, elle s’arrêta brusquement lorsqu’elle vit devant eux, à vingt-cinq mètres environ, l’ombre d’un manoir. Elle ignora Bruce et courra se réfugier sous le porche. Quelle chance ils avaient de trouver un abri ici ! Vite retrouvée par son mari, celle-ci semblait avoir repris ses esprits.

    — Je pense qu’on devrait passer la nuit ici, fit-elle d’une petite voix. Nous sommes trempés jusqu’aux os. Si l’on se réchauffe pas rapidement, nous tomberons malades.

    Elle éternua et parut avoir froid.

    — Enfin, si nous ne le sommes pas déjà.

    Il n’y avait aucune lumière allumée, pour autant Bruce prit soin de toquer aux portes avec le heurtoir. Aucune réaction.

     

    Cependant, la porte s’entre-ouvrit au bout de quelques coups, et les Winter, après s’être mis d’accord d’un regard, entrèrent la tête par l'entrebâillement.

    — Bonsoir, dit Bruce d’une voix forte. Nous sommes perdus, pourrions-nous trouver refuge chez vous le temps d’une nuit ?

    Toujours aucune réaction. Le jeune homme décida alors d’ouvrir la porte en grand et invita Myra à entrer.

    — Bruce, voyons ! On ne peut pas s’inviter chez les autres comme ça !

    — Il n’y a l’air d’y avoir personne, mais le plus important, c’est qu’on doit te trouver de quoi te changer et te réchauffer. Tu ne vas pas tenir long feu dans cet état-là.

    Myra voulut protester, mais elle tremblait de tout son corps et ses lèvres étaient devenues bleues. A qui mentirait-elle si elle avançait le contraire ? Aussi finit-elle par entrer, suivie de Bruce. »


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